Biographie (FR)

En parallèle de ses études lyonnaises à l’école Emile Cohl, Jérôme Dupré la Tour démarre une vie culturelle plus large (revue Mercure liquide, performances improvisées de la scène underground lyonnaise). Il obtient son diplôme en multimédia en 2005.
Mais le dessin le démange à nouveau et il prend la route pour l’atelier d’illustration de l’école supérieure des arts décoratifs à Strasbourg, animé par Guillaume Dégé, dont il sort diplômé en 2006. Il est alors sélectionné aux jeunes talents du festival international de la Bande dessinée d’Angoulême.
Durant 5 ans il côtoie l’édition en bande dessinée, l’illustration (Bayard presse, EEUDF, Scouts et guides de France, Yves Rocher; etc…) et l’infographie (ADNSA), tout en multipliant performances scéniques et installations. Durant les semaines agitées d’octobre 2010, il décide d’affirmer ses pratiques plastiques et peindre en grand format et rejoint la friche RVI, où il se retrouve, parmi ses occupants, confronté au grand incendie qui l’a ravagée. Il rejoint alors le relogement à la Friche Lamartine et le collectif Abi/Abo, où il développe de multiples approches esthétiques, réflexions sensibles et recherches-action par des cycles d’expositions qu’il organise ; Corps et insularités (2012), Décroche-signE (2013), Nuit Art vidéo Hors Champs (2014), ou qu’il rejoint ; Chemins de traverse (2012-2017), Titre à venir (2018), Arthropod à Chypre (2018), Mémento (2021), et plus récemment une dynamique autour de la pratique de la gravure avec la création de l’association Le berceau (2022)

Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions en Rhône-Alpes et ailleurs la décennie passée, dont le dernier temps fort a été la résonance avec la biennale de Lyon 2022, avec trois expositions traitant du thème de la fragilité. :

16ème Biennale de Lyon (2022) : Aqua Réels, Reperi et Grignote âge

Son travail l’a amené à travailler auprès de publics de tous les âges et milieux sociaux, notamment des mineurs et adultes en situation de handicap, des mineurs isolés en transit migratoire, et des mineurs en rétention.

ia ia ia et Transformative identities (2023)

Il question notre dépendance plastique aux objets et aux images qui nous entourent, en en faisant une radiographie alchimique en cyanotypes, en produisant des photogrammes à partir d’objets du quotidien, de déchets, de végétaux et mêlées parfois à des images issues de l’intelligence artificielle.
Ces travaux ont abouti à trois expositions ia ia ia à Lyon, Transformative identities à l’issue de sa résidence à Chypre, invité par la Galerie Velychko et soutenu par l’Institut Français de Chypre. Pendant 6 semaines, près du rivage de la Méditerranée, il a travaillé sur la transformation de l’identité et l’invisibilisation par la migration, en relation avec la mer.
Puis Haïku Visuel à Saint-Dié, pour laquelle il a poussé son travail d’empreinte sur tissu en grand format.

Partenaires


Friche Lamartine (FR)
Art Factories/Autres(s) Part(s) (FR)
Institut Français de Chypre (CY)
Velychko gallery (CY)
La cour des arts (FR)

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