Jérôme Dupré la Tour déroule aujourd’hui une « contemplation en actes ». Ses œuvres et expositions agissent comme des Haikus.
Ses supports sont protéiformes : le dessin, la peinture, la sculpture, les assemblages, installations, vidéos et performances
Il appelle les publics à un pas de côté, à se décaler de sa perception de la réalité, à réveiller son empathie naturelle et à s’éclairer à la lueur de l’inconscient collectif.
Son travail se situe dans le champ contemporain par des pratiques plastiques et visuelles abordant les thèmes de l’empreinte et de l’épreuve.
Il travaille l’emballage, l’envers des choses, les contre-formes, questionne les contenants, démystifie les contenus, pour révéler un autre visage de nos usages de consommateurs ordinaires. Une sorte d’anatomie joueuse de notre temps.
Il questionne notre corps contemporain moderne par les notions d’aliénation, de permanence de la mémoire, et particulièrement nos production de grilles matricielles dont on peine à se défaire.
S’y retrouvent des enjeux de design, de définition conceptuelle et formelle, de révélation plastique et symbolique.
L’ambition qu’il porte est de formuler par une alchimie sensible l’expérience que l’on se fait du temps, et de l’impermanence.
Comment l’artefact technologique exposé, mis à nu, fait-il face aux rationalités contemporaines à l’heure de l’anthropo-mégalo-cène ?
Pour cela, il développe des gestes et dispositifs visuels invitant à ouvrir son regard par l’angle du fragile, de la trace et de l’absurde. Tentatives de parades au cynisme ambiant, il formule des propositions dont le sous-entendu traite la part burlesque de nos existences contemporaines, pour se contraindre à retrouver du sens. Chacun.e est ainsi convoqué à réviser son équilibre entre l’aspect grave et drôle de la vie, et à redonner du sens à celle-ci.
ENGLISH AIM
Today, Jérôme Dupré la Tour unfolds a “contemplation in action”. His works and exhibitions are like Haikus.
His media are protean: drawing, painting, sculpture, assemblages, installations, videos and performances.
He calls on audiences to take a step to the side, to shift their perception of reality, to awaken their natural empathy and be enlightened by the glow of the collective unconscious.
His work is rooted in contemporary plastic and visual practices that address the themes of imprinting and testing.
He works with packaging, the reverse side of things, counter-forms, questions containers, demystifies contents, to reveal another face of our ordinary consumer habits. A kind of playful anatomy of our times.
He questions our modern contemporary body through notions of alienation, permanence of memory, and particularly our production of matrix grids that we struggle to get rid of.
The issues at stake are design, conceptual and formal definition, and plastic and symbolic revelation.
Its ambition is to formulate, through a sensitive alchemy, our experience of time and impermanence.
How does the exposed technological artifact confront contemporary rationalities in the age of anthropo-megalocene?
To do this, he develops visual gestures and devices that invite us to open our gaze through the angle of the fragile, the trace and the absurd. Attempting to parry the prevailing cynicism, he formulates proposals whose undertones deal with the burlesque side of our contemporary existences, forcing us to rediscover meaning. Each and every one of us is called upon to review the balance between the serious and the funny aspects of life, and to give it new meaning.